La critique d’appropriation culturelle, cette invraisemblable victoire iconoclaste: partie 4

Il n’est guère surprenant que le discours victimaire de la critique d’appropriation culturelle non seulement confonde la culture comme production et diffusion d’œuvres et la culture au sens entendu par les sciences sociales, mais amalgame aussi culture et identité. Car derrière sa façade la lutte pour le statut de victime est, comme nous l’avons vu dans le billet précédent, tout le contraire d’une lutte contre le privilège et pour l’égalité. Continuer à lire … « La critique d’appropriation culturelle, cette invraisemblable victoire iconoclaste: partie 4 »

La critique d’appropriation culturelle, cette invraisemblable victoire iconoclaste: partie 3

Un discours incohérent

Plutôt symptomatique de l’incohérence de son discours est le fait que, en plus de se faire reproche de décontextualisation, la critique d’appropriation culturelle s’est aussi bien portée sur la surcontextualisation de l’art des cultures dominées par celui de la culture dominante. On a effectivement mobilisé l’arsenal lexical de l’appropriation culturelle pour tenir grief aux historiens de l’art «occidental» d’avoir réduit l’art autochtone à «un art traditionnel, où l’individualité du créateur est reléguée au second plan, et qui, par conséquent, ne peut être vraiment de l’art» (J-F Gaudreault-Desbiens, p. 116). Bref, on en a presque autant contre la folklorisation qu’à l’encontre de la défolklorisation. Continuer à lire … « La critique d’appropriation culturelle, cette invraisemblable victoire iconoclaste: partie 3 »

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